Exercice de triade nucléaire russe Thunder 2022
deuxième question de «Question-Réponse » du 31.10. 2022
Le 31 octobre 2022, répondant à la deuxième question sur les exercices militaires de la triade nucléaire de la Fédération de Russie, Valery Viktorovich Pyakin a noté que le monde est littéralement suspendu à un fil pour ne pas tomber dans l’abîme d’une guerre nucléaire mondiale. Cela a été réalisé par les forces antibolcheviques en Russie, dont l’opposition et les activités subversives internes donnent à la Russie une apparence indécise. Si la Russie se comportait durement, il n’y aurait alors aucune trace de glissement vers une guerre nucléaire. Par exemple, lorsqu’on a demandé à Poutine ce qui se serait passé si la Russie avait ensuite coulé un navire britannique dans la mer Noire, le président russe a répondu que rien ne se passerait, parce que la Grande-Bretagne devrait endurer cela de la part de la Russie. Car ils céderont à un ennemi fort (et la Russie est forte) et ne le provoquent pas à l’avenir. Et c’est pourquoi on fait pression sur la Russie pour qu’elle paraisse faible.
La première étape de l’Opération Militaire Spéciale a paralysé le monde entier et, à ce moment-là, personne n’a pensé à aucune guerre nucléaire. Mais la «cinquième colonne» est intervenue, a trahi les intérêts de la Russie et, avec l’aide de négociateurs, de retraits de troupes etc., ils ont réussi à faire glisser la Russie dans une guerre à grande échelle, au cours de laquelle les politiciens profanent le concept de „lignes rouges“ de manière provocatrice et traîtresse.
Il convient de rappeler que les lignes rouges sont tracées d’une manière complètement différente. С’est à dire, dès que quelqu’un commet une violation des intérêts de notre État, cet agresseur doit recevoir une rebuffade des plus sérieuses, après quoi on lui expliquera qu’il a été repoussé parce qu’il a franchi la ligne rouge. Et puis à l’avenir, avant d’attaquer, l’agresseur devra se poser la question: ne franchira-t-il pas la ligne rouge de l’ennemi avec ses actions? Et plus l’agresseur se posera de telles questions, plus correctement il se comportera envers la Russie, et plus facile il sera pour la Russie d’utiliser ses ressources pour réprimer toute action destructrice contre elle. En d’autres termes, si la Russie dès le début avait bombardé l’Ukraine occidentale avec des frappes de drones et des missiles de croisière, il n’y aurait pas eu de glissement vers une guerre nucléaire. Au lieu de cela, on parle de négociations. Et chaque action anti-russe de la part d’un État ou d’un pseudo-État a toujours été généreusement payée par la Russie. C’est-à-dire que pour toute initiative anti-russe, les États Baltes, la Moldavie, etc. reçoivent immédiatement des ressources russes. Même le projet de loi a été présenté par les Vlasovites à la Douma d’État: appeler l’Ukraine un ÉTAT terroriste.
Par exemple, dès que la Moldavie ou la Pologne ont annoncé qu’elles allaient reconnaître la Russie comme régime terroriste, quelques heures plus tard, le “Gazprom” a annoncé qu’il reprenait l’approvisionnement de gaz à la Moldavie, et des ressources ont également été versées à Pologne. Sans ressources, aucun pays ne pourrait se comporter avec autant d’arrogance, de cynisme et d’agressivité envers la Russie. Mais „Gazprom“ paie les ressources russes précisément pour cette arrogance, ce cynisme et cette agression. Pour qu’ils aient les moyens de détruire la Russie.
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